LE JOURNAL DE L'ÉDITION

Promotion

 

Sans promotion, pas de lecteurs

    La promotion est certainement l'une des étapes la plus essentielle à la chaîne du livre. En effet, une publication sans promotion est une publication sans public : l'enjeu de la promotion est de faire rencontrer l'auteur à ses lecteurs potentiels. Une bonne promotion est donc primordiale pour faire aboutir le projet éditorial : la publication en librairie est une condition nécessaire mais non suffisante pour permettre un bon accueil du livre de la part du public. 

 

 

La promotion : croire en ses publications

  L'édition est avant toute chose un projet littéraire. Faire le choix de publier un manuscrit, c'est donc reconnaître à la fois la qualité et l'originalité de l'ouvrage et de son auteur. En d'autres termes, l'édition et un investissement, une prise de risque financière et littéraire. Ainsi, publier nécessite de croire en l'auteur et en son talent. De cette façon, la prompotion apparaît comme une suite logique du projet éditorial. En définitive, la promotion est en quelque sorte le couronnement de cette relation particulière tissée entre un auteur et la maison d'édition. 

 

 

Maisons d'édition et promotion

    Pourtant, ce travail promotionnel est bien loin d'être effectué par l'ensemble des maisons d'édition. Evidemment, certaines structures accentuent encore la nécessité pour le livre de faire l'objet d'une campagne de promotion, comme les grosses maisons d'édition (Gallimard, Hachette), mais cette promotion n'est toutefois pas simplement l'apanage des structures traditionnelles : les maisons d'édition participatives, comme le Salon du Manuscrit, garantissent une promotion solide et adéquate à chaque publication. 

     Ce sont en fait essentiellement les maisons d'édition à compte d'auteur et les structures d'auto-édition qui dispensent leurs manuscrits d'une campagne de promotion. En effet, ces maisons n'effectuent en amont aucune séléction des manuscrits, ne les distribuent bien souvent que sur des plateformes de vente en ligne, et, pour finir, ne font pas de promotion pour les ouvrages qu'ils proposent. Ces structures, en définitive, sous couvert d'une ligne éditoriale à priori ouverte à tous, n'offrent la possibilité à aucune publication de rencontrer son public, et, plus concrètement, ne permettent que très rarement aux manuscrits proposés de s'écouler à plus de cinquante exemplaires.